La troisième édition du TOR130 - Tot Dret, 130 km de 12 000 mètres de dénivelée positive, est parti du Gressoney Sports Hall, à Gressoney-Saint-Jean. Les 418 athlètes devront parcourir la dernière partie du parcours du TOR sous les 44 heures, mais l’arrivée des premiers est prévue mercredi soir entre 20 et 21h. Le record appartient à Marco Mangaretto, qui est resté juste au-dessus des 24 heures (24h01’07), lors que la première édition avait été remportée par Cesare Clap. Parmi les femmes, Francesca Pretto a gagné en 2018 et Giuditta Turini en 2017. Il n'y aura qu'une seule base de vie, à Oyace (km 71,80), et quatre portes horaires: Valtournenche, Oyace, Ollomont et Bosses.
Plusieurs athlètes se joueront la victoire finale: l'espagnol Julio Cernuda Aldecoa, 48ème au TOR 2016, le valdôtains Giuliano Cavallo et Marco Bethaz, mais aussi les italiens Gianfranco Saitta et Dino Melzani. Parmi les femmes, ont de bonnes chances d'obtenir un résultat de prestige Marina Cugnetto et Antonella Manzoli.
Au TOR X Bosatelli vole vers la dernière nuit
Le Tor des Géants® entre dans sa phase décisive avec les 60 derniers kilomètres qui seront parcourus à bout de souffle. Il devait etre un tete à tete entre Oliviero Bosatelli et Galen Reynolds, mais au Refuge Magià le changement, où soit Reynolds soit Romain Olivier se sont arretés pour longtemps. Bosatelli voyage donc vers sa dernière nuit, qui l'emmènera à Corumayeur avant midi. Derrière eux, plus détaché, Danilo Lantermino, en 4ème place, qui a dépassé ce matin le français Sebastien Raichon et Gianluca Galeati.
Il reste sans histoire la course au féminin, avec une très solide Silvia Trigueros Garrote qui voyage en neuvième position générale, refilant plus de deux heures à Jocelyne Pauly et plus du double à Sonia Furtado.
Tor des Glaciers, les leader avancent
Luca Papi a admiré longtemps le Cervin de Plan Maison, à 2.556 m, au km 333, pour monter au refuge Duca Degli Abruzzi, redescendre à la Fenetre de Cignana pour remonter au Refuge Perucca Vuillermoz, avançant de 20 km. Marina Plavan a regardé le Mont Rose de Gressoney. Les deux on un très large marge sur les autres.