TORX Trail Running Races 6-15 Septembre 2024

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Bosatelli est premier à moitié du TOR. Collé, Kienzl, Zimmermann ont abandonné

Les surprises ne manquent pas au Tor des Géants®. Il n'y aura pas le «triplé» de Franco Collé: le valdôtain a donné forfait au refuge Dondena, frappé par un problème aux yeux qui s'est presenté déjà à Cogne, où il était resté pendant trois heures. Après avoir reçu l’accord des médecins, il est parti, après avoir perdu sa première place, sauf ensuite décider d’abandonner son rêve.

Oliviero Bosatelli est à la tête du classement: à Donnas a surpassé Romain Olivier, qui est resté à se reposer une heure pour se faire masser, très conscient des difficultés qui l’attendent. "Bosa" a transité par Sassa à 15h03, mais seulement 4 minutes plus tard Olivier est arrivé, en lui remontant donc environ un quart d’heure. Troisième, à 30 minutes de retard de Bosatelli, il y a le canadien Galen Reynolds, qui a toute l’intention d’améliorer la deuxième place de l’année dernière, lors de la deuxième moitié de la course.

Le classement féminin est particulièrement calme, si on peut utiliser ce terme pour parler du TOR. La gagnante de l’année dernière, Silvia Trigueros Garrote, qui a été toujours en tête, est entrée à la base de Donnas à 16h23. L’espagnole à Champorcher avait environ 1h30 d'avantage sur la directe poursuivante, Jocelyne Pauly, qui à son tour a une heure d’avance sur Sonia Furtado.

Dans l'après-midi, la course a perdu deux autres protagonistes annoncées: la suisse Denise Zimmermann, reine en 2015, et Simon Gfeller. Les deux ont abandonné la course à Cogne;retiré le plus âgé de la compagnie, Joaquim Sampaio, 73 ans. Le nombre de retraits s'élève donc à presque 140.

Une nuit très dure, la première du Tor des Géants®
Une nuit très dure, la première du Tor des Géants®: froid, neige aux cols, retraits excellents et changements dans le classement ont caractérisé ces premières 24 heures de course.

Au réveil, à la tête, à Cogne, il y a le français Romain Olivier, qui est entré dans la base de vie à 4h40 et en est ressorti à 5.15. Derrière lui, deux des principaux candidats à la victoire finale: Galen Reynolds, canadien, et Oliviero Bosatelli, roi en 2016, repartis respectivement à 5h32 et 5h42. Un classement radicalement révolutionné par rapport à la nuit d’avant, quand Franco Collé conduisait devant Peter Kienzl. Le valdôtain, comme dit, est resté à Cogne environ trois heures, reparti en neuvième position. Pire situation pour Kienzl, qui a dû stopper son TOR à Eaux Rousses pour un problème à une cheville lors d’un entrainement la semaine passée.

Silvia Trigueros Garrote est en train de faire trésor de l’expérience de l’année passée – qui l’a conduite à la victoire – et marche à grande vitesse en douzième position absolue. Une heure derrière Jocelyne Pauly et, plus détachée, Sonia Furtado.

On parlait de retraits excellents. À part Kienzl, Stefano Ruzza et Lisa Borzani ont aussi dû dire adieu à leur course.

 

Tor des Glaciers, Luca Papi est toujours premier
Il n'est pas facile de suivre les Argonautes, comme les héros du Tor des Glaciers ont été rebaptisés. Les 84 concurrents (sur les 98 partis) qui restent en compétition sont désormais assez dilués le long des 450 km du parcours et les vallées qu’ils traversent, bien que les cols qu’ils doivent aborder, sont accessibles seulement à des gens bien préparées et aventureuses et non aux personnes qui ont une faible aptitude à la haute montagne. La nuit dernière, le Loson a atteint moins de 15 degrés, à 3300 mètres d'altitude, selon les témoignages d'un jeune concurrent français qui, précisément pour cette raison, a rencontré des difficultés.

Il faut alors s’en remettre aux indications des Gps, qui allument la carte de la Vallée d’Aoste et se déplacent vers l’avant à chaque liaison satellitaire, c’est-à-dire toutes les dix minutes. A partir de ces relèvements, à 16 heures les positions sont restées inchangées: Luca Papi, Masahiro Ono et Luca Guerini conduisent la patrouille des aventuriers, suivis par Javier Puit, l’espagnol, qui avait conduit la première partie de la course en tête. La seule note à souligner est que Luca Papi, l'italien résidant en France, a allongé sur ses antagonistes et s'apprête à superer les 260 kilomètres de chemin. Il en restent 190: ce n’est pas peu, mais la voie du retour vers Courmayeur est néanmoins entreprise, ce qui constitue une petite incitation psychologique.

Le classement des femmes reste inchangée: Marina Plavan est devant l’africaine Anouk Baars et la costaricaine Ligia Madrigal. Quatrième Ita Emanuela Marzotto.

Si la vitesse reste la même, l’arrivée des premiers de cette course fascinante et très dure pourrait être prévue dans les premières heures de mercredi. Peut-être au même temps que les premiers du Tor des Géants®. Mais il faut toujours évaluer à quel point la fatigue des concurrents est élevée et "les varations" de la météo. Une nouvelle nuit en altitude est à nos portes.

Updated: Mon, 09/09/2019 - 18:39